Publié dans Société

Fugue - Un jeune scout disparu depuis le 26 juillet 

Publié le lundi, 07 août 2023

Un jeune homme de 14 ans, scout au niveau d'une église catholique à Ambohitrimanjaka, a disparu depuis le 26 juillet dernier. Réprimandé à la suite d'une faute par sa mère, le jeune homme a quitté le foyer parental pour ne plus donner signe de vie, depuis. 

Malgré cela, et la vive inquiétude que suscite sa disparition chez ses parents, le jeune homme aurait été repéré, au moins deux fois, dans différents endroits. Mais jamais, ses proches n'ont réussi à le retenir et le ramener à la maison. « La première fois, des gens de notre connaissance l'ont repéré près du pont à Andranomena et nous avaient informé. Nous avons beau nous rendre à l'endroit pour l'y retrouver et attendre à ce qu'il se manifeste, mais peine perdue ! Nous sommes rentrés bredouilles », explique le père du jeune homme.

Et de poursuivre : « La deuxième fois, une femme, que nous connaissons au village, a affirmé avoir vu mon fils dans le même bus qu'elle. Elle a beau, elle aussi, à chercher à avoir un œil sur l'adolescent. Mais arrivé à la gare routière des Makis, l'ado a disparu dans des circonstances que la dame ne comprendra jamais »,explique encore notre interlocuteur.

Depuis, la famille du disparu a fait le tour des bureaux de la Gendarmerie et des commissariats dont celui de Tsaralalàna, enfin les proches à Ambohitrimanjaka, sans que cela n'ait pu donner un résultat. « Il ne manque plus que les hôpitaux, seuls endroits que nous n'avons pas encore visité jusque-là », conclut-il.

Inquiet et exaspéré, son père ne cache pas le caractère de son fils : « C'est un garçon un peu impulsif et qui a beaucoup d'amis. Sans doute, le fait qu'il soit l'aîné de la fratrie, et garçon unique, explique ceci et cela. Mais c'est la première fois qu'il se comporte de cette sorte, et après que sa mère l'eut grondé après une petite gaffe commise alors qu'on lui a confié ses petites sœurs pendant l'absence de ses parents », se souvint ce chef de famille. Actuellement, ce dernier ne veut pas perdre pour autant espoir de retrouver son fils, sain et sauf. Affaire à suivre.

 

Franck R.

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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